La phase de planning est un exercice important dans la préparation d’un projet. OK, c’est entendu. Mais comment utiliser cette phase pour en faire un exercice plus approfondi qui fédère les équipes, et qui limite les coûts directs et indirects des retards et du manque de motivation ?
Dans un autre article, je parle d’un exercice qui précède la mise en forme du planning : la méthode PERT. Cette méthode, qui nous vient des années 50 dans le cadre d’un programme de fabrication mis en place par Lockheed pour la fabrication de missiles balistiques.
Mais revenons un instant sur notre sujet : comment faire de la phase de planning un travail plus solide, et non pas simplement un beau visuel MS Project qui sera rarement mis à jour ? Réponse: en préparant plusieurs scénarios PERT qui permettront de produire plusieurs versions de planning GANTT en faisant participer les acteurs (RACI) de chaque tâche. Produire plusieurs versions de plannings permettra donc d’affiner la planification, et donc le sens de « possession » de la gestion de chaque tâche par les acteurs de l’équipe projet.
Jouer avec ces scénarios pour n’en retenir qu’un demande du temps certes, mais c’est un investissement clef pour contribuer à un engagement collectif et une connaissance profonde des dépendances entre les tâches, et permettre une réduction des délais et des prises de décisions. « Readiness is all » disait Shakespeare.
En résumé : Faire un beau planning, c’est bien, mais en faire plusieurs jusqu’à arriver à un modèle qui colle le plus près au réel, c’est faire en sorte que la carte soit (presque) le territoire.
Notez que je tire cette « morale de l’histoire » après avoir animé des formations en gestion de projet auprès de plus de 50 entreprises sur les 18 derniers mois.
Nova Train : Keep Searching